Slackline et Lifestyle
1.Sport communautaire
Même si l’on marche seul sur une slackline, c’est une activité communautaire qui se pratique bien souvent en groupe. Il n’est pas rare de voir des slackliners se retrouver dans les parcs, en montagne, à la journée ou lors de petites expéditions pour s’amuser ensemble !
Pour trouver des slackliners autour de chez vous, rendez-vous dans la rubrique « où pratiquer la slackline ?« .
Et pour connaître le calendrier des événements liés à la slackline, alors rendez-vous dans la rubrique « événements ».
2. Amoureux de la nature
Bien souvent, les slackliners sont de grands amoureux de la nature. Quel bonheur de pouvoir profiter de lieux magnifiques, tout en pratiquant sa passion !
Tout simplement dans son jardin ou dans le parc d’à côté, la slackline est aussi une bonne occasion de prendre un bon bol d’air frais et de se vider la tête.
Au delà de la performance, le spot choisi à une grande importance. Trouver un endroit agréable pour installer une slackline fait partie à part entière de l’activité !
D’ailleurs, l’une des régles principales de bonne conduite de tout bon pratiquant de slackline est de prendre soin de ne laisser aucune trace de son passage. La base pour cela dans les parcs, est d’utiliser des protections d’arbre.
3. Sport de challenge
La slackline est un sport de challenge. Dans son évolution, c’est une pratique qui a toujours été poussée plus loin, plus haut. La quête du record est un leitmotiv très présent. Même si de plus en plus, la part esthétique et artistique prennent une vraie importance.
A titre d’exemple, Nathan Paulin (FRA) a battu en 2015 le record du monde de highline en traversant 403m à 250 mètres de haut. En 2019, le record du monde de highline, réalisé par Lukas Irmler (ALL)et Mia Noblet (CAN) était de …. 2000m de long. Surement battu à l’écriture de ces lignes !
Les Flying Frenchies quant à eux, repoussent les limites de la slackline en ajoutant des performances artistiques toujours plus spectaculaires comme installer une highline entre 2 télécabines ou entre deux montgolfières !
4. Un sport sans fédération ni législation
A ce jour, la slackline, qui s’est fortement démocratisée ces dernières années, ne possède toujours pas de fédération reconnue par les institutions, que ce soit en France ou ailleurs.
Alors, en plus de la communauté de pratiquants, certains acteurs permettent au quotidien de promouvoir la slackline comme l’Internation Slackline Association (ISA). Elle a été créée en 2015, dans le but de consolider et poursuivre les efforts des multiples associations nationales et locales à travers le monde. Elle est actuellement devenue la référence internationale.
Sans fédération, la Slackline n’a pas vu se développer de règles particulières. Aucune réglementation spécifique concernant la pratique en elle-même, le matériel, (normes de sécurité) ou son encadrement (cours/stage) n’est à ce jour en vigueur (2021).
Pour plus de détails sur les régles non-officielles instaurées en slackline et en highline, rendez-vous dans la rubrique « sécurité ».
5. Le profil type du slackliner ?
A l’origine, la slackline est une activité dérivée de l’escalade (voir « les origines de la slackline« ). Il y a encore 10 ans, la grande majorité des pratiquants étaient aussi et surtout des grimpeurs.
De nos jours, les profils sont beaucoup plus variés. Il n’est pas rare de croiser des slackliners n’ayant jamais pratiqué l’escalade. C’est devenu une activité à part entière et non plus un complément de pratique comme elle le fut à ses débuts.
En 2021, la plupart des pratiquants ont entre 18 et 35 ans. Les femmes représentent environ 20% de la communité, contre 80% pour les hommes.
En Europe, la France représente la plus grande communauté, suivi de l’Allemagne et de la Suisse.
On pratique également la Slackline aux Etats Unis (Utah, Califonie, Oregon) ainsi qu’en Amerique du Sud (Brésil, Colombie).
Retrouvez plus de détails à ce sujet sur le site internet de l’International Slackline Association.
